Être Parrain ou Marraine
Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit…
Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit…
Le parrain ou la marraine a pour mission d’accompagner et d’encourager la découverte de la foi chrétienne de son filleul(e) et de l’aider à vivre selon l’Evangile et dans la communion de l’Eglise.
Notre Foi grandit lorsque nous la partageons.
Alors être parrain ou marraine en prenant au sérieux la mission qui nous a été confiée est souvent un chemin de Foi qui nous permet de « reparcourir » en tant qu’adulte notre chemin d’initiation chrétienne et de nous réjouir avec nos filleuls du Bonheur auquel nous sommes appelés au sein de la communion du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Pour vivre cette mission de parrain ou marraine, il convient :
• d’avoir une maturité suffisante, soit 16 ans accomplis (une dérogation peut éventuellement être accordée),
• de ne pas être le père ou la mère de son filleul ou de sa filleule, chacun ayant une fonction propre à assurer,
• d’être soi-même initié à la vie chrétienne c’est-à-dire baptisé, confirmé et admis à l’Eucharistie,
• d’être en pleine communion avec l’Eglise catholique. Un chrétien d’une autre confession peut cependant être admis comme « témoin » du Baptême dans la mesure ou l’autre parrain ou marraine est membre de la communauté catholique.
Si la règle de l’Eglise est exigeante à propos du choix des parrains et marraines, c’est parce que la communauté catholique a une très haute opinion de la mission qui leur est confiée.
C’est effectivement une grande responsabilité que d’accompagner la découverte de la foi et l’initiation chrétienne d’un enfant.
Il arrive cependant que le soin pastoral engage à appliquer cette règle avec une certaine souplesse. Evidemment, il n’est pas question d’admettre comme parrain ou marraine une personne qui n’est pas elle-même baptisée mais il arrive que l’on confie la mission de parrain ou marraine à une personne qui n’a pas encore reçu la Confirmation.
C’est d’ailleurs pour elle l’occasion d’envisager de recevoir ce sacrement : comment refuserait-elle pour elle-même ce qu’elle s’engage à proposer à sa filleule ou son filleul ?
Il n’est pas nécessaire d’avoir un parrain et une marraine ; un seul parrain ou une seule marraine suffit.
On peut cependant se réjouir que dans la plupart des cas les enfants baptisés disposent d’un parrain et d’une marraine ce qui leur permet d’avoir un référent féminin et un référent masculin avec la complémentarité que cela permet.
Ce même souci de complémentarité conduit à penser qu’il n’est pas judicieux de choisir deux parrains ou deux marraines.