Eglise de Saint Médard

Histoire

L’église, aujourd’hui classée monument historique, faisait partie avec l’ancien château, d’un ancien prieuré de Bénédictins.

Ce prieuré avait une église romane dont il ne subsiste que le portail ouest et une partie de la première travée ; la façade est du XIèmè siècle, le reste de l’édifice étant du XVIème siècle.
L’église comporte une nef unique bordée de chaque côté de chapelles et un chœur polygonal.

Le clocher du XVIème siècle, élevé au nord de la façade, est une tour carrée assez lourde, avec la base des murs en talus.

Une seule cloche fut épargnée en 1793, elle est ornée de fleurons et elle porte une inscription et le date de 1664. Sous le grand portail de pierres en plein cintre, dont le tympan représente le Christ en gloire entouré des évangélistes, mais qui fut martelé par les protestants en 1570, on peut admirer le porche de l’église du XIIème siècle.

Au dessous des fenêtres du chœur, entre les contreforts, trois ouvertures disposées de façon à recevoir de l’artillerie prouvent que l’édifice fut mis probablement en état de défense à l’époque des guerres de religion ou de celles de la ligue.

A l’intérieur de l’église, on peut remarquer les fonts baptismaux et un bénitier tous deux taillés dans la lourde pierre du pays et portant la date de 1688, un coffre en bois dans lequel on resserrait le pain des pauvres, sur le plateau du coffre un « tronc des âmes » dont l’ouverture nécessitait l’utilisation de 3 clés.

L’église comporte un grenier dont on peut voir une ouverture côté sud. On y entreposait le grain donné en impôt aux moines : une partie de cette dîme était ensuite distribuée gratuitement le jour de la Sainte Agathe aux personnes qui n’avaient plus de terrain cultivable.