La question du mois de mai

« Nous avons retrouvé de nombreux chapelets chez ma grand-mère en vidant sa maison. Ma grand-mère récitait son chapelet tous les soirs. Je n’ai jamais compris l’intérêt d’une telle prière »  Françoise, de Chambœuf

 

Le terme « chapelet » désigne à la fois la prière et l’objet utilisé pour la réciter. Cet objet trouve ses origines à la fin du Moyen-Âge. La prière du chapelet est une dévotion mariale très ancienne. Au XVe siècle, c’est un chartreux, Dominique de Prusse qui aurait initié cette prière méditative à Trèves. Elle se répandra grâce à l’imprimerie et à la dévotion populaire.

La prière du chapelet s’inspire de l’attitude de Marie : elle conservait et méditait ces événements dans son cœur.

C’est une prière simple, accessible et très profonde. Le chapelet reprend les prières fondamentales : « Je vous salue Marie » à chaque petite perle (5 séries de 10 soit cinq dizaines), «  Notre Père » à chaque grosse perle, le credo au niveau de la Croix. Par nature, c’est une prière répétitive en apparence, mais c’est surtout une prière méditative. En effet, lors d’un chapelet, on médite cinq passages de la vie du Christ : les « mystères ». La méditation de ces mystères apporte un regard toujours neuf sur ces épisodes de la vie de Jésus. C’est une prière de contemplation de la vie du Christ. A travers le chapelet, Dieu nous enseigne.

Lors de la prière du chapelet, nous pouvons ajouter des intentions à nos dizaines. C’est une prière à Dieu confiée à la Vierge Marie qui intercède pour nous. Marie présente cette prière à Dieu. Et ça, ça fait la différence !

Nadine Tirvaudey

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