Comme nous vous l’avions annoncé dans le numéro précédent, en ce dimanche 26 janvier 2020, à partir de 9h, en l’église de Saint-Galmier, nous fêtons saint Timothée.
L’occasion de vivre un nouveau dimanche autrement. Occasion aussi de rappeler qui était le saint patron de notre paroisse.

Le nom « Timothée » vient du grec ancien timao (τιμαω), « honorer » et theos (Θεος) « Dieu », soit « Celui qui honore Dieu ».
Timothée, que Paul appelle « son vrai fils dans la foi », réside à Lystre, en Lycaonie (Asie Mineure) dans les années 50. Il est le fils d’un père grec et d’une mère juive, Eunice. La grand-mère de Timothée, Loïs, sa mère et lui-même sont des juifs qui ont choisi « la Voie du Seigneur » et qui reconnaissent Jésus comme Messie (2 Tim 1:5).
Lors de son deuxième voyage missionnaire, Paul passe par Lystre et
prend Timothée comme compagnon et collaborateur. Une solide amitié se développe – son nom est souvent mentionné dans les salutations épistolaires – même s’ils ne voyagent pas toujours ensemble.
Resté à Bérée avec Silas (Ac 1, 14) il rejoint Paul à Corinthe où il joue un rôle important dans l’œuvre d’évangélisation (2 Cor 1, 19). Lorsque de graves malentendus s’élèvent dans la communauté chrétienne, c’est Timothée que Paul y envoie (1 Cor 4, 17) pour y ramener la paix.
Timothée est l’homme de confiance. Une allusion est faite à une possible mission à Philippes également (Ph 2, 19). Même chose à Thessalonique :

« Nous vous avons envoyé Timothée notre frère, le collaborateur de Dieu dans la prédication de l’évangile du Christ,
pour vous affermir et vous encourager dans votre foi » (1 Th. 3, 2)

Timothée partage la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclame de nouveau. La seconde lettre de Paul à Timothée, écrite durant cette seconde captivité, alors que l’heure du témoignage suprême de sa vie approche, est un vibrant  témoignage d’amitié.
S’adressant à « mon enfant bien-aimé », il fait « mention de lui dans les prières et a un très vif désir de le revoir » (2 Tim 1, 2-4), sans oublier sa famille. Selon la tradition, Timothée aurait par la suite gouverné l’Église d’Ephèse où il serait mort.
Timothée est un saint de l’Eglise catholique romaine qui le fête le 26 janvier avec Tite comme disciples très chers de Paul de Tarse qui leur confie des charges épiscopales dans l’Église naissante. Il est également un saint des Églises orthodoxes, qui le fêtent le 22 janvier.
Bruno CATALON